Les responsables politiques commentent différemment la décision du secrétaire général de l’ONU d’augmenter d’un millier d’hommes l’effectif de la Minustah en prévision de la période électorale. Des dirigeants de partis contactés par Radio Métropole croient qu’il faut d’abord de la volonté et ensuite essayer de comprendre la réalité du pays avant d’avoir une approche militaire. C’est le cas des dirigeants du Mocrenah, de la Fusion des partis sociaux démocrates. Le dirigeant du PDCH, Osner Févry, rejette la proposition du secrétaire général de l’ONU autour du renforcement des troupes de la Minustah à l’approche des élections. Pour Me Osner Févry, cette initiative ne fera aucune différence. Il prône le retrait de la Minustah et le renforcement de la Police nationale. L’Organisation du Peuple en Lutte préconise également le renforcement de la Police nationale en lieu et place de l’augmentation de l’effectif des troupes de la Minustah. Paul Denis, l’un des responsables de l’OPL se dit inquièt après les déclarations de Kofi Annan. Le vendredi 20 mai 2005, le numéro un de l’ONU a annoncé l’augmentation du nombre de casques bleus en prévision d’une période électorale troublée, comme c’est le cas généralement en Haïti. Les élections locales sont prévues pour le 9 octobre et le premier tour de la présidentielle et des législatives doit se dérouler le 13 novembre 2005.
Les partis politiques sceptiques quant à l’augmentation de l’effectif de la Minustah
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