Les pays étrangers durcissent les sanctions

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L’étau se resserre sur les gangs et leurs fournisseurs. Les États Unis, le Canada, le Royaume Uni et la Suisse ont adopté des dispositions légales en vue d’appliquer les sanctions des Nations Unies. Une dizaine de personalités politiques et économiques sont pour le moment concernées.

Cependant des acteurs internationaux annoncent que de nombreux autres élus, officiels et entrepreneurs haïtiens seront également touchés par les sanctions. Il y a comme une trêve des fêtes de fin d’année. Tout le processus sera relancé au début de 2023.


Les sanctions viseront également les parents, aliés et partenaires des personnes accusées entre autre de financer les gangs et d’implication dans le trafic de la drogue.
Un banquier a expliqué à radio Métropole que les sanctions s’incrusteront dans tous les comptes des personnes incriminées.


Les banques haitiennes sont tenues, dans le cadre de la politique de conformité avec les correspondants étrangers, de respecter les directives de L’Office of Foreign Asset Control (Ofac).
Même les comptes de transfert d’argent sur téléphone mobile pourraient être bloqués, prévient le spécialiste.


Ceux qui sont considérés comme des financeurs des gangs se retrouveront en marge de la société. C’est pratiquement une épée de Damoclès sur les élites politiques et économiques haitiennes en cette fin d’année.


Une intensification des sanctions constituera une véritable descente aux enfers pour de nombreux dirigeants politiques. Deux autres pays partenaires privilégiés des échanges commerciaux avec Haiti n’ont pas adopté les sanctions de l’ONU.
De nombreux entrepreneurs redoutent un alignement de la France et de la Republique Dominicaine sur les sanctions conseil de sécurité.
Des experts ont fait valoir que tous les états membres y compris Haïti devront appliquer les sanctions des nations unies.

LLM / Métropole Haïti

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