Les avis des spécialistes divergent sur la lenteur du gouvernement kenyan et de la communauté internationale à mettre en place la force multinationale.
Pour le spécialiste en relation internationale M. Fritz Dorvilier, le Kenya saisi toutes les opportunités pour faire monter les enchères en ce qui a trait aux préparatifs.
Il anticipe de nouvelles exigences suite aux récentes inondations qui ont fait plus de 120 morts.
À ses yeux le Kenya cherche à tourner en rond les nations unies en s’appuyant sur des prétextes notamment juridiques.
Tel n’est pas l’avis de M. Pierre Antoine Louis, également spécialiste en relation internationale. Il fait remarquer que les gouvernements kenyan et américain doivent faire face à des défis internes. Mais ceci n’empêche pas cela. Il croit que les préparatifs se poursuivent en vue du déploiement de la mission.
M. Louis reconnaît que des défis logistiques persistent et qu’il faudra du temps pour y remédier. Il ne considère pas la force multinationale comme un désavantage faisant valoir qu’une force onusienne pourrait nécessiter plus de temps. <br><br>
M. Louis insiste sur la nécessité pour que les élites haitiennes prennent en charge la gouvernance du pays et cessent de s’appuyer sur la communauté internationale. <br><br> LLM / radio Métropole Haïti