L’ex-commissaire de police Guy Philippe prend la tête de la rébellion contre le Pouvoir Lavalas

L’ancien commissaire de police , Guy Philippe , devient le commandant du Front pour la Libération et la Reconstruction Nationale aux Gonaïves qui lance un ultimatum au Président Jean Bertrand Aristide pour qu’il laisse le pouvoir. Dans des déclarations faites à la presse , le mercredi 18 février 2004, en présence de près de 300 soldats de l’ex-armée , M. Philippe, a invité la communauté internationale à favoriser le départ du Président Jean Bertrand Aristide. Guy Philippe qui assure le commandement du Front pour la Libération et la Reconstruction Nationale affirme qu’il ne souhaite pas combattre les policiers. L’ancien commissaire de police croit qu’il est temps que le Chef de l’Etat haïtien reconnaisse son échec et démissionne pour éviter au pays de nouveaux cadavres. Le commandant du Front confirme que le Palais National ( siège de la présidence) reste dans la ligne de mire de ses troupes. Butter Métayer qui se présente comme le directeur de la police dans l’Artibonite se félicite de la nomination de l’ex-commissaire Guy Philippe à la tête des rebelles qui exigent la démission du Président Aristide. M. Métayer réaffirme que l’ex-armée Cannibale avait été créée par le Président Aristide pour combattre l’Opposition démocratique. Butter Métayer croit que le Front s’est renforcé avec l’arrivée de l’ancien commissaire . Pour sa part, Jean Baptiste Edouard qui se présente comme lieutenant de l’ex-armée lance une nouvelle mise en garde au Président Aristide pour qu’il démissionne. M. Edouard qui intervenait lors d’un point de presse à Raboteau a invité les policiers à n’entreprendre aucun mouvement qui viserait à combattre les anciens militaires pour défendre le Chef de l’Etat . Edouard Jean Baptise confirme leur intention de passer à l’attaque contre le Palais National si le Président Aristide ne démissionne pas. L’un des chefs des rebelles en profite pour dénoncer la dissolution de fait de l’armée par le Chef de l’Etat en 1995 . De son côté, le porte-parole du Front pour la Libération et la Reconstruction Nationale invite une nouvelle fois le Président Jean Bertrand Aristide à quitter le Palais National. Winter Etienne précise qu’il est encore temps pour que le Chef de l’Etat laisse le pays afin d’éviter toute confrontation avec les troupes du Front .

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