Malgré la déclaration de l’état d’urgence sécuritaire dans 14 communes de deux départements, les actes de violence des bandes criminelles se poursuivent.
Dans le département de l’Ouest, l’attaque du gang des 400 Mawozo a provoqué le déplacement de plus de 2 100 personnes à Ganthier, selon les données de l’Organisation Internationale pour les Migrations. Depuis le 21 juillet, 985 ménages ont été contraints de fuir, avec 17 % trouvant refuge dans deux nouveaux sites, rapporte l’OIM.
À Croix-des-Bouquets, des bandits ont vandalisé et expulsé les occupants de l’Institut Montfort, une institution dédiée à la formation des enfants handicapés, y compris des sourds-muets et des aveugles.
Durant les 100 premiers jours du Conseil présidentiel de Transition, les mesures prises en matière de sécurité n’ont pas répondu aux attentes de la population. Les actions se sont limitées à l’instauration de l’état d’urgence et à des changements au sein de la haute direction de la Police Nationale. Entre-temps, les autorités multiplient les réunions, mais la population reste impatiente.