M. Aristide réaffirme qu’il ne quittera pas le Pouvoir

Le Président Jean Bertrand Aristide déclare qu’il ne démissionnera et qu’il ira au terme de son mandat , le 7 février 2006 en dépit de la mobilisation des différents secteurs qui réclament son départ. Ce n’est pas le mouvement déclenché au sein de l’Université, ce ne sont pas les nombreuses manifestations enregistrées au jour le jour aux Gonaïves à Petit-Goave ou à Grand-Goâve qui porteront Jean Bertrand Aristide à quitter le pouvoir. Devant la presse, le mercredi 10 décembre 2003 , le Chef de l’Etat est apparu plutôt calme pour déclarer à tous que c’est une minorité qui réclame son départ. M. Aristide précise qu’il faut respecter le mandat présidentiel et soutient qu’il faut faire l’ éducation politique de la société . En attendant de faire l’éducation démocratique et civique de tous ses opposants, Jean Bertrand dit prendre le temps de les écouter dans le respect et la patience. D’ailleurs, combien sont ceux qui réclament le départ du Président de la République ? Sans que la question lui soit posée, Jean Bertrand Aristide , tout en demandant aux journalistes de faire attention , indique qu’il s’agit d’une poignée à l’Université sur 15 mille étudiants, il n’y a pas de quoi s’inquiéter. Que dire de la Cité de l’Indépendance où des manifestants s’opposent à sa présence à la magistrature suprême de l’Etat ? M. Aristide persiste et signe , c’est un groupe insignifiant « zwit » qui réclame son départ du pouvoir. « On peut les compter sur les doigts de la main » , affirme le dirigeant Lavalas. Le Pouvoir n’entend nullement opposer la force , est-ce pourquoi une lenteur est observée au niveau de la police et de la justice aux Gonaïves. Une minorité d’étudiants opposants à Port-au-Prince, quelques individus aux Gonaïves , voilà qui n’inquiète nullement Jean Bertrand Aristide qui se voit encore au pouvoir aujourd’hui, demain, la semaine prochaine, le 31 décembre 2003 et pourquoi pas le 1er janvier 2004. Et pour les 200 ans d’Haïti c’est aux Gonaïves que le chef de l’Etat affirme qu’il se rendra.

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