Le temps n’est pas à la sérénité au Conseil Electoral Provisoire (CEP) . Depuis quelques semaines, le fonctionnement de l’organisme électoral est l’objet de questionnement. Certains conseillers s’interrogent sur le comportement des uns et des autres et contestent des décisions adoptées. Le secrétaire général et porte-parole du CEP, Rosemond Pradel, reconnaît qu’il y a friction tout en jugeant sain le fait de divergences entre les membres de l’institution. Le problème se situe au niveau de certaines pratiques, poursuit M.Pradel qui mentionne 43 recrutements faits en dehors des normes administratives. Le climat au sein du Conseil serait très tendu en dépit du fait que le secrétaire général tente de calmer le jeu. La semaine écoulée, deux conseillers ont failli en venir aux mains. La tension monte au CEP depuis l’entrée en fonction du 9ème membre et l’organisme électoral serait divisé en deux groupes d’intérêt. Les dirigeants du PDCH et de la KID se montrent préoccupés par la situation de tension qui règne au sein du conseil électoral provisoire chargé de réaliser des élections générales dans le pays l’année prochaine. Marie Denis Claude et Evans Paul font appel à la sagesse des membres du CEP dans une conjoncture aussi importante. Le directeur exécutif de l’Initiative de la Société Civile (ISC) est de cet avis. Rosny Desroches suggère une rencontre en urgence entre les secteurs représentés au sein du Conseil et l’élaboration de procédures administratives qui obtiendraient l’assentiment de tous les membres de l’institution. M. Desroches croit que la crise actuelle affecte la crédilité du Conseil électoral.
Malaise au sein du Conseil électoral
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