Mario Andresol dénonce les interférences des politiques au sein de la police

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Il n’existe pas de problème insoluble, garantit l’ex chef de la Police, M. Mario Andrésol, reconnaissant toutefois l’extrême gravité de la crise sécuritaire en Haïti. Intervenant à l’émission Le Point de télé Métropole, il a identifié certains obstacles qui nuisent au bon fonctionnement de la PNH.


Pour lui, les autorités politiques en interférant dans les décisions de la Police nuisent à son fonctionnement.
À cet effet il préconise un renforcement du CSPN par l’intégration de spécialistes en sécurité publique.


À son avis les autorités politiques ne maîtrisent pas les subtilités d’un plan sécuritaire. De plus il révèle que des rencontres spéciales du CSPN sont différées de manière recurente en raison d’un agenda trop chargé des membres du gouvernement.
M. Andrésol déplore également que des décisions soient adoptées en raison des liens et redevance entre des officiels et des hauts gradés.


M. Andrésol reconnaît toutefois la responsabilité des autorités policières. Il regrette l’absence de formation pour le commandement intermédiaire.
En ce sens il recommande une refondation de la police insistant sur une autonomie de la direction générale face au pouvoirs politiques .
Le chef de la Police doit avoir une certaine latitude pour la prise de décision urgente, ajoute t-il.


Le leadership, le commandement intermédiaire et la doctrine sont identifiés comme des défis par Mario Andresol.

LLM / radio Métropole Haïti

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