Interpellée par l’annonce du nouvel agenda des manifestations projetées par l’opposition, la Plateforme des Organisations Haïtiennes des Droits Humains (POHDH) appelle les manifestants et les agents de la PNH à trouver une formule, afin d’éviter des actes de brigandage lors des manifestations. L’opposition qui ne jure que par la démission de Michel Martellya annoncé des manifestations pour les 24, 26, 28, 31 décembre 2014 et le 1er janvier 2015avec possibilité de fouler le béton même pendant la nuit. « Protester et manifester sont des droits », reconnaît le secrétairegénéral de la POHDH,AntonalMortumésoulignant toutefois que ce droit « doit s’exercer dans le respect des normes constitutionnelles et conventionnelles ». Ainsi, M. Mortumé exhorte ceux qui ont le leadership des manifestations à trouver la collaboration des agents de la PNH lors de la série des manifestations afin d’éviter que des actes de violence soient perpétrés. Concernant la tenue éventuelle de manifestations au cours de la nuit, le défenseur des droits humains pense que les organisateurs de ces mouvements ne doivent pas exposer la vie des citoyens au danger, soulignant toutefois que la PNH doit assumer pleinement sa responsabilité. Car, dit-il,la police doit être toujours en mesure d’assurer la sécurité de tout un chacun à n’importequelle heure. Ce faisant, la POHDHappelle à un « consensus » entre la PNH et les organisateurs. « Ce serait mieux de trouver un terrain d’entente afin d’établir conjointement l’heure et le parcours des manifestations », dit-il. MJ/Radio Métropole Haïti