Le porte parole de la Police Nationale, le commissaire Frantz Lerebours, refuse de communiquer des informations en ce qui a trait aux opérations réalisées par des agents de la Drug Enforcement Administration (DEA) et de la Bridage de Lutte contre les Stupéfiants (BLTS) contre le chef de file du Front pour la Reconstruction National (FRN), Guy Philippe.Visiblement embarrassé le commissaire Lerebours, au cours de la traditionelle rencontre avec la presse, s’est évertué à esquiver les questions des journalistes mais a tout de même précisé que les autorités policières ne peuvent communiquer des informations sur des opérations en cours.Les informations seront communiquées quand l’institution policière sera prête soutient M. Lerebours qui n’a pas voulu faire de commentaires. En raison de l’insistance des journalistes le porte parole de l’institution policière a indiqué que les autorités veulent garder le » silence sur ce dossier pour les besoins de la cause ». » Nous ne ferons aucune déclaration avant l’aboutissement de l’enquête « , lâche t-il laissant comprendre qu’une enquête est réalisée sur les opérations infructueuses à Bergeo (Cayes). » Il ne revient pas à la police de dire où est Guy Philippe, c’est vous qui avez évoqué ce dossier », rétorque le commissaire Lerebours à un journaliste qui voulait savoir si M. Philippe a été appréhendé. Alors que les journalistes tenaient mordicus à ce dossier le commissaire Frantz Lerebours, agacé menace de ne plus répondre à ces questions. » La presse peut rapporter ce qu’elle veut je donnerai la même réponse », ajoute t-il. Si l’opération de Bergeo est classée » Top secret », par contre le porte parole de la PNH déclare sans détours que l’homme d’affaires gonaïvien, Lavaud François, a été arrêté pour trafic de stupéfiants. » Les Etats-Unis avaient décerné un mandat d’arrêt international contre M. François « , explique t-il. Mardi, l’unique député du FRN, Ronald Etienne avait indiqué que Guy Philippe est en cavale dénonçant les agressions physiques contre l’épouse et les enfants de l’ancien candidat à la présidence lors de la perquisition de son domicile.On ignore comment Guy Philippe a pu passer entre les mailles du filet tendu par des militaires arrivés à bord de 5 hélicoptères et deux véhicules.
Mutisme des autorités policières sur les opérations de la DEA contre Guy Philippe
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