Le quartier de Solino, situé dans la capitale haïtienne, a été le théâtre d’une nouvelle attaque sanglante ce jeudi, alors que la Police Nationale d’Haïti (PNH) avait récemment déployé des véhicules blindés dans la région pour dissuader les bandits qui terrorisent la population locale. Plusieurs maisons ont été incendiées lors de l’attaque, provoquant la panique parmi les résidents, contraints de fuir sous les rafales de balles.
Parmi les victimes identifiées de cette violente agression, on déplore le décès de Wilio Idoccy, un agent de la PNH de la 17e promotion, qui a perdu la vie en exerçant son devoir de protéger la communauté. Son sacrifice met en évidence les risques encourus par les forces de l’ordre dans ce quartier en proie à l’insécurité.
La deuxième victime connue de cette attaque est le professeur émérite de mathématiques, Solon Fortunat, qui enseignait à l’École Normale Supérieure (ENS) et à la Faculté des Sciences (FDS) de l’Université d’État d’Haïti (UEH). La perte de ce brillant éducateur laisse un vide profond dans le monde académique haïtien.
Outre ces deux victimes identifiées, plusieurs autres personnes ont été blessées lors de l’attaque et ont été transportées d’urgence vers des établissements médicaux locaux pour recevoir des soins.
Cette nouvelle attaque souligne une fois de plus la situation alarmante de l’insécurité qui règne dans de nombreuses parties du pays. Les autorités gouvernementales confrontées à un défi majeur pour restaurer la sécurité et la stabilité dans ce quartier touché par la violence des gangs. Les habitants de Solino et d’autres communautés vulnérables dont Carrefour-Feuilles continuent de vivre dans la peur, et des mesures drastiques seront nécessaires pour inverser cette tendance inquiétante.
Marvens Pierre