Le régime Lavalas a lancé une véritable offensive contre la Communauté internationale, l’Opposition et une partie du secteur privé haïtien sur la question des sanctions économiques appliquées contre le gouvernement Aristide/Neptune par les bailleurs de fonds internationaux. Après le président Jean Bertrand Aristide, c’est au tour du premier ministre, Yvon Neptune, et le chef a.i. de Fanmi Lavalas, Jonas Petit, de dénoncer le soutien apporté par certains secteurs en Haïti et des pays étrangers aux sanctions économiques imposées à Haïti. Le chef du gouvernement qui intervenait sur la tragédie qui a coûté la vie a de nombreux compatriotes au large des Bahamas, le vendredi 10 mai , n’a pas mâché ses mots vis-à-vis de la communauté internationale, l’Opposition et une partie du secteur des affaires qu’il accuse de vouloir faire perdurer la souffrance du peuple haïtien. Dans cette nouvelle offensive, le pouvoir a lancé des flèches en direction de la Convergence Démocratique qui serait le principal responsable du blocage de l’assistance internationale. La principale coalition de l’Opposition haïtienne prend le contre pied de ces déclarations soulignant qu’elle n’a jamais sollicité l’application de sanctions économiques contre le pays suite au scrutin contesté de mai 2000. Pour l’Opposition, Jean Bertrand Aristide détient les clés de la solution des problèmes liés aux sanctions. La Convergence rappelle également les appels lancés durant le coup d’Etat(septembre 1991) par le président du 26 novembre en faveur de l’embargo contre le pays pour chasser les militaires du pouvoir.
Nouvelle offensive du régime Lavalas contre la communauté internationale et l’Opposition haïtienne
Publicité