Pas de clémence pour les gangs lancent des défenseurs des droits humains

Des membres de gangs haïtiens se rassemblent dans les rues de Laboule après une offensive violente.
Des membres de gangs haïtiens sont aperçus dans les rues de Laboule, témoignant de l'instabilité croissante dans la région suite à l'attaque du 18 mars 2024.

Le Premier ministre haïtien, M. Gary Conille, n’a pas les coudées franches pour agir à sa guise dans le dossier sécuritaire. Plusieurs organisations de défense des droits humains ont lancé une mise en garde en ce qui a trait aux velléités du gouvernement de dialoguer avec les bandits. 

Les dirigeants de RNDDH,  Jilap et POHDH sont vent debout contre le Premier Ministre. De l’avis de M. Pierre Espérance, coordonnateur du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) les déclarations du chef de la villa d’accueil, appelant les bandits à déposer les armes sont assimilables  à une sorte d’amnistie et de sympathie. Les déclarations de M. Conille ont mis les gangs en confiance ce qui a provoqué une hausse des actes de terreur, juge t-il. Pas de négociation avec les  terroristes, a martelé M. Espérance.

Pour les dirigeants de de ces organisations la meilleure chose à faire est de demander aux commissaires du gouvernement près les tribunaux de première instance de mettre l’action publique en mouvement contre ces criminels.

L’heure n’est plus à la clémence envers les criminels qui ont endeuillé la population par des crimes atroces au cours des 5 dernières années, estiment les défenseurs des droits humains.

Il faut réagir avec sévérité contre les regroupements criminels ont fait valoir les dirigeants d’organisme de défense des droits Humains.

LLM / radio Métropole Haïti

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