Les parquetiers sont résolus à défendre du bec et des ongles leur profession. Les substituts du commissaire du gouvernement entendent poursuivre leur grève jusqu’à satisfaction de leur revendications.
Les magistrats debout se disent victimes d’une discrimination par rapport aux magistrats assis. Ils exigent un ajustement de salaire et des avantages sociaux comparables à ceux des magistrats assis.
Le président de l’association des magistrats debout soutient qu’il ne s’agit pas uniquement d’une revendication salariale mais souligne que la discrimination provoque un dysfonctionnement de l’appareil judiciaire.
Les parquetiers ont repris le 19 juin dernier leur grève en raison de refus du ministre de la justice de prendre des engagements dans le sens de la satisfaction de leur revendication. Le Ministre Carlos Hercule , lors d’une rencontre avec les responsables de l’association, s’était gardé de s’engager dans la poursuite du versement des ajustements.
C’est une grève illimitée, explique le magistrat tout en reconnaissant l’impact négatif sur les justiciables.
Il assure que ce sont ces considérations qui avaient permis d’accorder des trêves dans la grève lancée en 2023.
Un juge de paix bénéficie d’un meilleur traitement qu’un commissaire à la cour d’appel, c’est absurde, a insisté le magistrat exhortant le gouvernement à appliquer dans son intégralité la loi sur la magistrature de 2017.
LLM / radio Métropole Haïti