Première journée mondiale de lutte contre le travail des enfants

La date du 12 juin est désormais consacrée à la lutte contre le travail des enfants. Une série d’activités a été organisée dans le monde pour marquer cet évènement. En Haïti, les organisations impliquées dans la protection des droits de l’enfant en ont pofité pour attirer l’attention de l’opinion sur la situation des enfants en domisticité communément appelés  » restavèk « . En dépit des campagnes organisées pour dénoncer les pires formes de travail des enfants, le nombre des « restavèk » est en hausse constante notamment à Port-au-Prince, la capitale . Ces enfants pour la plupart vivent dans des conditions extrêmement difficiles et dans l’ignorance la plus totale. Cette situation est jugée révoltante par Sabine Manigat, coordinatrice nationale du programme international pour l’abolition du travail des enfants (IPEC) d’autant que ces enfants sont exploités par des adultes au mépris de la loi. Les autorités concernées devraient intervenir pour contraindre les tuteurs à respecter les droits des enfants soutient Mme Manigat qui déplore la non rémunération des  » restavèk  » ayant plus de 15 ans. Face à cette situation, le Bureau International du Travail (BIT) et le programme international pour l’abolition du travail des enfants exhortent Haïti à ratifier les conventions 138 et 182 de l’Organisation Internationale du travail et adapter sa législation aux prescrits des normes internationales.