Les affaires ne cessent d’éclater au sein du parti au pouvoir . Et cette situation, pour le moins embarassante, ne semble nullement inquiéter le chef de Fanmi Lavalas. Lors de son point de presse, le lundi 5 février 2002, le président Jean Bertrand Aristide a laissé entendre qu’il n’avait pas d’état d’âme sur le dossier de la corruption. Pourtant, relèvent les observateurs, au sein du régime lavalas, le scandale coule à flot depuis quelque temps. Il ne se passe pas une semaine sans que des lavalassiens ne se dénoncent au micro de la presse pour faire état d’un vol au niveau des municipalités (Hinche, Miragoane entre autres), d’achats douteux de maisons (la résidence du premier ministre démissionaire Jean Marie Chérestal au Canapé-vert), détournement de fond public ( Direction Générale des Impôts), des sénateurs trempés dans des scandales de riz, d’une dépense faramineuse en matière de sécurité personnelle. Il arrive même qu’ils s’entretuent comme cela été le cas à Saint-Raphaël où le maire de cette ville a été tué de 17 balles suite à une altercation avec le député Lavalas Jocelyn Saint-Louis. Ces affaires en série durent longtemps déjà et pour certains , cette situation est dûe à la tolérance du numéro 1 Lavalas pourtant promoteur de la méthode “zéro tolérance”. Mais comment expliquer que tous ces scandales peuvent se suivre au sein d’un régime qui initiatialement prônait la participation, la justice et la transparence? Le chef de la famille Lavalas ,Jean Bertrand Aristide , explique qu’il a fait le choix de protéger la démocratie. C’est la réponse du dirigeant Lavalas aux scandales qui éclaboussent son parti, par ricochet ternissent son image . A propos , Jean Bertrand Aristide affirme qu’il n’a pas d’image à refaire .
Scandales au sein de Lavalas , le président Aristide semble ne pas y prêter trop d’attention
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