Table-ronde sur l’intégration socio-économique des jeunes en dehors du milieu scolaire

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L’Initiative pour le Développement des Jeunes en Dehors du Milieu Scolaire (IDEJEN) financée par l’USAID organise les 5 et 6 octobre prochains à l’hôtel Montana une table-ronde sur l’intégration des jeunes en situation socio-économique difficile. Pendant ces deux jours, les participants à cet atelier réfléchiront sur des stratégies à mettre en place pour encadrer les plus vulnérables ( les enfants des rues, les enfants en domesticité et les jeunes armés par les chefs de gang). Le gouvernement, la société civile, le secteur des affaires, les organisations non gouvernemntales et les autres institutions travaillant avec les jeunes sont invités à prendre part aux réflexions. « On ne peut garantir une paix et un développement durables en Haïti sans encadrer les jeunes en situation socio-économique difficile et ceux–là qui sont versés dans la délinquence sous toutes ses formes », a indiqué la coordinatrice de IDEJEN, Guerda Prévilon dans une interview à Radio Métropole jeudi 29 septembre. Madame Prévilon croit important de mettre en place des initiatives qui permettent aux jeunes de se prendre en charge. Guerda Prévilon souligne que IDEJEN développe actuellement un projet pilote en faveur de 450 jeunes défavorisés dans trois zones du pays : Carrefour-feuilles, Mirebalais et Jérémie. Madame Prévilon se dit prête à partager ses expériences avec d’autres organisations travaillant avec des jeunes. IDEJEN qui travaille avec plus de 400 jeunes se dit également préoccupée par la problématique des IST/VIH/SIDA et le phénomène de la drogue qui gagne du terrain dans la catégorie des moins de 20 ans. A l’occasion de la période électorale c’est le moment où jamais pour sensibiliser les décideurs et les futurs dirigeants du pays sur la situation des jeunes qui représentent l’avenir d’Haïti, soutient Madame Prévilon.Les jeunes haïtiens défavorisés et non scolarisés sont plusieurs plusieurs centaines de milliers à vivre dans des conditions socio-économiques extrêmement difficiles, reconnaissent plus d’un. La plupart de ces jeunes se livrent à la drogue, à la délinquence et à la prostitution pour gagner leur vie. Selon des enquêtes menées par des organisations de défense des droits humains, les bandits utilisent le service des mineurs démunis pour perpétrer des actes criminels dans la capitale.

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