Un ancien premier ministre du Président Aristide réclame son départ

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L’ancien chef de gouvernement Lavalas, Smarck Michel, souhaite le départ du pouvoir de Jean Bertrand Aristide dans une déclaration intitulée « Et le civisme déborde ». Dans ce texte, M. Michel salue la lutte que mènent les étudiants contre le pouvoir du Président Aristide. « Depuis 3 ans , les deuils de la société haïtienne se multiplient,la cause de ces malheurs est de notoriété publique,un état d’impunite entretenu par un pouvoir criminel et hors la loi », écrit Mr Michel. L’ancien premier ministre ( 1994-1995) croit que la société se noie . Il faut , dit-il, sortir de l’eau tous ensemble pour faire naître une nouvelle communauté qui aura survécu ensemble à un cauchemar . Smarck Michel crie « Non à l’Inacceptable, Non à l’Intolérable, Non à la Négociation entre les victimes et les bourreaux », allusion aux tentatives menées actuellement par la CARICOM. L’entrepreneur estime qu’il ne suffit pas de dire non , « il faut joindre le geste à la parole et signifier de manière non équivoque le renvoi des tortionnaires de la nation ». L’ancien chef de gouvernement du Président Aristide affirme que de ce grand mouvement ( Lavalas) porteur d’espoir de 1990 , il ne reste plus que « ces corrompus et ces tard venus qui défendent avec âprete ,audace et mensonges quotidiens les nouvelles valeurs du monstre : pouvoir,richesse,démagogie et cruauté ». Dans cette déclaration, Smarck Michel estime que les jeunes du pays sont en danger d’où la nécessité pour les ainés de les protéger,encourager,accompagner et conseiller en vue de bâtir une sociéte plus juste,plus disciplinée,plus dynamique et plus solidaire, écrit l’ancien Premier Ministre Lavalas après le retour du Président Aristide en Haiti en 1994. Invité du journal du Matin de Radio Métropole , de ce vendredi 30 janvier 2004, M. Michel a fustigé le comportement de la Communauté Internationale en particulier les Etats-Unis par rapport au régime Lavalas. Smarck Michel s’est demandé « si le gouvernement américain est disposé à négocier avec Ben Laden après le 11 septembre ? » . Dans ce cadre , l’homme d’affaires soutient que le Pouvoir de M. Aristide a franchi la ligne rouge avec l’attaque sanglante sur l’Université du 5 décembre 2003 doublée de celle du 28 janvier 2004 où les étudiants ont été de nouveau victimes avec notamment l’intervention inédite et musclée de la police à l’Hôpital du Canapé-Vert .

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