Un juriste se dit surpris de la lenteur du conseil

Le juriste M. Camille Leblanc ne comprend pas la lenteur dans la mise en place du Conseil Présidentiel. Pour lui le délai de deux semaines est excessif tenant compte de la situation chaotique de la région métropolitaine de Port-au-Prince.
Depuis près de 4 semaines des gangs armés font régner le chaos en provoquant la fermeture de l’aéroport et du port et en pillant les entreprises et les hôpitaux.
Le rétablissement de l’ordre publique est prioritaire. Le temps joue contre la population, s’offusque l’ex ministre de la justice.
À son avis c’est la compétition entre les pôles politiques pour la conquête du pouvoir présidentiel qui est à la base  de cette lourdeur. Légalement le conseil n’existe pas encore, prévient le juriste insistant sur l’urgence pour que les acteurs parviennent à un consensus sur la Présidence du conseil.
De plus il ne comprend pas pourquoi ces acteurs n’avaient pas prévu un accord politique  résultant de la collégialité de la gouvernance.Les acteurs ayant formulé la proposition devraient du même coup rédiger un accord politique.
LLM / radio Métropole Haïti

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