Le parti Congrès National des Mouvements Démocratiques (CONACOM) invite ses membres victimes de répression à l’occasion des évènements du 17 décembre 2001 à présenter des dossiers documentés à la commission d’enquête de l’Organisation des Etats Américains (OEA). Le parti de Victor Benoit demande également à ses militants de reprendre les réunions pacifiques interrompues en raison de la » politique répressive » de Lavalas. Le CONACOM en réunion avec ses délégués nationaux déclare vouloir poursuivre la route avec les autres partis membres de la Convergence Démocratique. La formation politique de l’Opposition entend également maintenir sa participation au processus de mise en place d’un large mouvement social démocrate en Haïti. Pour sa part, le député contesté Wilner Content se montre sceptique quant à l’efficacité du travail des experts de l’OEA sur les évènements du 17 décembre ( attaque du Palais Présidentiel par des inconnus armés et incendie des locaux des principaux partis de l’Opposition par des proches du pouvoir Lavalas ). Le parlementaire Lavalas tente de faire comprendre que les droits de la majorité sont les plus violés en Haïti. Pour Wilner Content, il n’est pas normal que l’OEA tienne compte uniquement du dossier des violations des droits des membres de l’Opposition. De son côté, la Coalition Nationale Pour les Droits des Haïtiens (NCHR) se dit prête à coopérer avec les juristes de l’OEA . La NCHR table sur un rapport équilibré de la mission de l’OEA sur les violences du 17 décembre au cours desquelles des cas de violations graves ont été enregistrés. L’organisation de défense des droits humains souhaite justice et réparation pour toutes les victimes.
Un parti de l’Opposition appelle ses militants réprimés à porter plainte par devant la commission d’enquête de l’OEA
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