Le regroupement politique Alternative pour le Changement (AC) rejette l’offre du président Jean Bertrand Aristide de prendre part à la nouvelle équipe gouvernementale. Selon le responsable de l’AC, Gérard Blot , il n’est pas question pour les membres de ce regroupement de faire partie de ce gouvernement sans la démission des parlementaires Lavalas. Le docteur Gérard Blot affirme que la solution de la crise doit passer nécessairement par le départ des élus contestés issus du scrutin du 21 mai 2000 . Dans des déclarations faites, le lundi 4 février 2002, le président Aristide avait souhaité la participation de l’Opposition et de la société civile élargie dans le cadre de la constitution du nouveau gouvernement. La Convergence Démocratique et l’Initiative de la Société Civile ont déjà fait savoir qu’ils ne comptaient pas intégrer le gouvernement sans la conclusion d’un accord sous la médiation de l’Organisation des Etats Américains (OEA). Le premier ministre Jean Marie Chérestal a démissionné de son poste depuis le 21 janvier dernier suite à un conflit avec un groupe de sénateurs et le ministre de l’intérieur , Henri Claude Ménard . En début de semaine, le président Aristide avait indiqué que les contacts étaient sur le point d’être finalisés au sein de la Fanmi Lavalas pour désigner un nouveau chef de gouvernement .
Un regroupement de l’Opposition réclame la démission des parlementaires
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