L’armée dominicaine a décidé de renforcer sa présence à la frontière avec Haiti en raison de la vague de violence qui sévit dans le pays et au lendemain de l’assasinat de deux (2) soldats , le samedi 14 février 2004, dans des circonstances non encore élucidées . L’armée dominicaine indique que des assaillants sont partis avec les armes de service de ces deux soldats tués dans la zone frontalière de Dajabon , au nord-ouset de la république voisine. Le président Hippolito Mejia réclame l’ouverture d’une enquête sur cet incident meutrier. Dans l’intervalle, M. Mejia ordonne aux soldats de son pays de procéder à l’arrestation de tous les haïtiens suspects qui chercheraient à entrer en République voisine après avoir participé au mouvement armé contre le chef de l’Etat haitien . Selon les instructions passées par le président dominicain, des haitiens suspects qui envisageraient de quitter Santo Domingo pour rejoindre la rébellion en Haïti seront également arrêtés. Hippolito Mejia affirme que la République Dominicaine ne sera pas utilisée par quiconque pour perturber le processus démocratique en Haiti . Un général dominicain , Fernando Cruz Mendez , a fait savoir que l’ancien commissaire de police, Guy Philippe, qui coopère avec les membres du Front Anti-Aristide serait arrêté s’il tente de rentrer en République Dominicaine. L’ex-chef de police dans le Nord et ancien militaire Guy Philippe et l’ancien numéro 2 de l’organisation para-militaire tristement célèbre, FRAPH durant le coup d’Etat( 1991-1994), Louis Jodel Chamblain, ont annoncé avoir rallié le Front Anti-Aristide aux Gonaïves , le samedi 14 février. Ils ont indiqué, sur Signal FM, qu’ils sont entrés avec des armes et des troupes.
Violences en Haïti : l’armée dominicaine renforce sa présence à la frontière et met en garde l’ex-commissaire Guy Philippe
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